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ITW - SOFIAN BOUGAMOUN : "CELUI QUI TE DIT QU'IL N'A PAS PEUR, IL EST SOIT FOU, SOIT INCONSCIENT".

En attendant de pouvoir vous rassasier de combats le 26 février prochain à l'Arena de Reims lors d'HEXAGONE MMA 3, nous vous proposons une interview d'un combattant par jour. Zoom sur le français Sofian Bougamoun (7v-5d) qui sera opposé à son compatriote Brice Picaud (7v-5d) chez les featherweight.


Bonjour Sofian, un peu d’appréhension pour ton prochain combat ?


« Oui toujours un petit peu, comme je le dis celui qui te dit qu'il n'a pas peur, soit il est fou soit il est inconscient. Mais maintenant avec l’expérience, on sait comment gérer ce stress et justement s'en servir pour avancer un peu plus. »


Comment gères-tu le stress ou la montée d’adrénaline avant une échéance ?


« En général, jusqu’au jour de l’événement, ça monte progressivement. Mais c’est totalement gérable, je continue ma vie même le jour de combat, je ne suis pas du genre à m’isoler. Le fait de garder un rythme habituel comme le fait de rire avec mes coachs m’apaise. Quand on m’appelle pour monter dans la cage, c’est un changement de mood. C’est vraiment le moment pour lequel je me suis préparé et que j’aime le plus. »


À qui ou à quoi penses-tu juste avant de monter dans la cage ?


« Franchement rien du tout, je fais le vide dans ma tête. Je sais que j’ai travaillé et tout préparé. J’essaye de débrancher mon cerveau, au maximum, car je suis quelqu’un qui a tendance à beaucoup réfléchir dans la vie de tous les jours. »


Comment tu t’es préparé pour ce combat ?


« La préparation a été assez courte pour ce combat, j’ai fait pas mal de répétitions techniques. Pas de préparation mentale, seulement de la visualisation mentale, afin de savoir ce que je vais faire pendant mon combat et comment je vais le gagner. Cela fait partie de mon game plan. »



Penses-tu être au meilleur de ta forme ?


« Je pense qu’on n’arrive jamais au top de sa forme lors d’un combat, on arrive toujours un poil diminué à cause de la préparation qui est assez dure. Si on est à 100 % le jour-j, c’est que la préparation n’a pas été assez bonne. »


As-tu un petit rituel et/ou objet fétiche qui te porte chance avant chaque combat ?


« Je n’ai pas d’objet fétiche, mais j’ai effectivement une petite routine qui m’installe dans la réalité du combat. Ma journée se déroule toujours de la même manière, tout est chronométré. »


D’où vient ton surnom « OVITCH » ?


« Je n’ai pas de surnom, mais on m’appelle depuis longtemps « Sofian Ovitch ». Cela vient du fait qu’à l’époque, je faisais du sambo : qui est un art martial russe, que Sofian sans « e » ça fait russe et que j’avais aussi les cheveux un peu plus longs : je ressemblais à un Tchétchène. D’où ce surnom qui signifie « fils de Sofian ».




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